HISTOIRE

UN TERROIR, UNE HISTOIRE
L'hiver
Au plus profond de l'hiver, la vigne dort encore.  Affrontant les frimas du vent glacé qui souffle le long des pentes parfois enneigées des coteaux de Wolxheim, petit village alsacien à l'est de Molsheim, berceau d'autres trésors mais cette fois, mécaniques, les Bugatti.
Le froid n'a que peu de prise sur nos vignes, favorisant même la non-prolifération de certains insectes qui peuvent lui nuire, la vigne se repose et se prépare à une nouvelle année.
Le vigneron lui ne se repose jamais profitant de l'hiver pour nettoyer, réparer les palissades, changer les pieds, arracher les ceps trop vieux ou malades et surtout, retailler sa vigne pour ne laisser que les branches désirés afin de favoriser la prochaine récolte. Un travail long, pénible, répétitif mais oh combien essentiel.
Le printemps et l'été
Au début du printemps la vigne taillée durant l'hiver pleure, la sève remonte et pointe au bout de la taille. Fin mars à mi avril les bourgeons gonflent, laissant apparaitre des jeunes pousses, c'est le débourrement.
Vers la fin du printemps, les feuilles commencent à se développer, se déroulent et s'étalent, c'est la feuillaison.
Au début de l'été la floraison commence,  de toutes petites fleurs blanches apparaissent, elles sont déjà en forme de grappe qui portera entre 100 et 200 fleurs.
Les grains de raisins apparaitront sur les fleurs fécondés par les insectes polénisateurs. C'est la Nouaison.
En été, le viticulteur coupe les feuilles qui pourrait masquer les grappes du soleil afin d'optimiser leur exposition.
Durant l’été la magie opère et les grappes qui était verte commence à changer de couleur, c'est la Véraison.
L' Automne
Une bonne partie de l'été  jusqu’à l'arrivée de l'automne, la véraison a fait son chemin et les grains de raisins se sont gorgés de tout ce qui fera un bon vin. Les peaux constituées de tanins, le jus de sucre qui perdra une partie de soin acidité , la pulpe de fibres et de cellules et autres molécules magiques.
Selon les cépages certaines peaux sont devenues translucides et d'autres auront foncées au soleil ou se seront tachetées  offrant à l’observateur la richesse du monde des cépages et de ce qui donnera au goût du vin l'une de ses principale différence. L'autre c'est le terroir, la vigne aime les sols pauvres, elle doit lutter pour survivre et de ce fait s'enracine profondément dans le sol pour en extraire ce dont elle a besoin pour croître.
Selon le type de sol où elle se trouve, selon le climat où elle grandit, on retrouve dans la même variété de raisin des différences extraordinaire. Ce qui fait toute la diversité du vin et cela partout dans le monde.
Pour faire simple, un sol d'ancien océan donnera des vins iodé, un sol marno-calcaire donnera de la finesse et du fruité quand l'argilo-calcaire comme c'est le cas chez Goetz donnera de la rondeur et du gras et de la minéralité mais rien n'est si simple avec le vin, ce qui en fait sa richesse.
Il existe des milliers de terroirs différents, bien connaitre le sien est essentiel pour un viticulteur et un vigneron.
Les Vendanges ou la naissance du vin
Au moment opportun, quand les raisin sont à maturité, gorgés de sucre mais encore avec une bonne acidité, un équilibre, les vendanges peuvent commencer.
Le vigneron récoltera tantôt à la machine, tantôt à la main les précieuses grappes et veillera à ne pas les écraser, la fermentation commence des que les levures naturellement présentes dans les peaux entrent en contact avec les jus remplis de sucres donc le vigneron veillera à prendre grand soin de sa méthode et de controler une fois le pressage fait, la fermentation de ses jus.
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